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Une actualité de
Anthony G.
Publié le 10/01/2022
Entre exemples à suivre, propositions idéologiques et actions concrètes, les voies menant à la protection de l'environnement sont multiples.
Le paradoxe semble déconcertant. À mesure que les voix d’alerte se font plus nombreuses et plus fortes, à mesure que les rapports scientifiques se font plus inquiétants et à mesure, en somme, que la catastrophe climatique se rapproche (au point de commencer à en voir ses effets), nous sombrons collectivement dans l’anesthésie et l’inertie. Et si… la meilleure des résolutions à prendre en 2022 était le passage à l’acte ? Et si… à l’inverse de la civilisation moquée dans Don’t look up, on sortait du déni climatique ? Et si… plutôt que de s'attarder sur la responsabilité d'autrui, on faisait chacun notre part de colibri ? Et si… pour citer Rob Hopkins, on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?
Pour cela, il existe un passé et un présent des batailles et des luttes pour l’environnement sur lesquels prendre appui. Du combat de Julia Hill pour sauver une forêt de séquoia à l'engagement paysan contre les OGM en passant par la protection des océans par Paul Watson et les mouvements de réensauvagement... Nombreux sont les exemples, les sources d’inspiration, les voies à suivre. Aussi, depuis plusieurs années maintenant, philosophes, entrepreneurs, climatologues ou activistes rivalisent d’imagination pour nous proposer idées et solutions susceptibles d’éviter ou d’amortir la catastrophe climatique. Enfin, qu’elle soit dans le sens du zéro déchet, de l’écoresponsabilité ou de la sobriété, tout un pan de la littérature écologique que l’on nomme écologie du quotidien est là pour nous guider et nous inviter sur le terrain du concret.
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?” “Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part.” Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons. » — Pierre Rabhi (1938-2021)
Pour cela, il existe un passé et un présent des batailles et des luttes pour l’environnement sur lesquels prendre appui. Du combat de Julia Hill pour sauver une forêt de séquoia à l'engagement paysan contre les OGM en passant par la protection des océans par Paul Watson et les mouvements de réensauvagement... Nombreux sont les exemples, les sources d’inspiration, les voies à suivre. Aussi, depuis plusieurs années maintenant, philosophes, entrepreneurs, climatologues ou activistes rivalisent d’imagination pour nous proposer idées et solutions susceptibles d’éviter ou d’amortir la catastrophe climatique. Enfin, qu’elle soit dans le sens du zéro déchet, de l’écoresponsabilité ou de la sobriété, tout un pan de la littérature écologique que l’on nomme écologie du quotidien est là pour nous guider et nous inviter sur le terrain du concret.
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?” “Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part.” Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons. » — Pierre Rabhi (1938-2021)
