De Fit fit fit le poney au cheval de TolstoÏ ; du facétieux Caramel de Marsaudon au cavalier du Petit Matin de Christine de Rivoyre, on pourrait dire qu’il y a un monde. Il se crée davantage une éducation à la lecture et à l’imaginaire aux côtés d’un compagnon chaleureux, l’équidé, qu’il se présente sous la dénomination de licorne, âne, poney, cheval ou centaure…
Le cheval comme fil conducteur de la bibliothèque familiale ou verticale, au fil des âges. Nul besoin d’être cavalier pour aimer la compagnie livresque de l’animal. Tantôt héros, tantôt compagnon, tantôt prétexte ou plutôt contexte. Les plus jeunes choisiront volontiers leurs lectures parce qu’il figure en couverture, parce qu’il occupe le devant de la scène, refuge émotionnel, rassurant voire identitaire du jeune cavalier. Les adultes sont moins en quête d’une omniprésence que d’un marqueur culturel, d’une ambiance, d’un cheval symbolique ou catalyseur.
Du conte à la BD, de l’album graphique au roman et au récit d’aventure, il n’y a qu’une main à tendre pour partager ses lectures. Avec le cheval, la légende, le mythe, le rêve ne sont jamais loin, quel que soit l’univers où il évolue. Il en est un qui demeure particulièrement fécond : l’ouest américain. Pas étonnant de le retrouver fréquemment dans les romans du nature writing, dont les éditions Gallmeister se sont fait les spécialistes en France. Pour les amateurs du genre, on ne saurait trop recommander, entre autres, la série Lonesome dove de Larry McMurtry ou « The big sky » de A.B. Guthrie chez Actes Sud.
Et pour vous accompagner dans vos échappées équestres littéraires, quelques sélections non exhaustives, dès 3 ans !
Retrouvez-nous au Salon du Cheval du Jumping de Bordeaux dans le Hall 1 : allée A, travée 22 – Stand A2201