Meurtre, corruption, délit d’initié, les héros de vos films préférés se permettent tout et n’importe quoi. Mais que deviendraient-ils s’ils devaient comparaître devant la Justice française ?
Olivier Lasmoles décortique les grands classiques du cinéma sous son regard acéré de professeur de droit et signe une véritable anthologie du crime porté sur grand écran. Organisé selon les différentes sections du droit pénal, l’ouvrage permet d’aborder les grandes notions de la discipline, à grand renfort d’articles de loi et de jurisprudences, et vous donne un savoureux prétexte pour voir et revoir les chefs d'œuvre du septième art.
Le meurtrier de « M le maudit » est-il pénalement responsable ? La Rosemary de Roman Polanski est-elle victime d’un abus de faiblesse ? Combien d’années de prison Jordan Belfort encourt-il dans « Le loup de Wall Street » ?
Apprentis avocats ou cinéphiles avertis, à vos écrans, jugez !
Saviez-vous que Bordeaux a été témoin de nombreuses scènes d’horreurs ? Qu'est-t'il arrivé à la tête décapitée d’Eliçabide ? Connaissez-vous le terrible Coq des Capucins ?
Daniel Salmon et sa plume efficace retracent avec nous deux cent ans de crimes bordelais.
1879, massacre dans une maison de tolérance. Cuyo prend Adèle comme maîtresse et l'emmène dans l'une des chambres de la maison close. Quelques instants plus tard, des cris retentissent: Adèle s'enfuie en courant. Cuyo part à sa poursuite et en profite pour poignarder plusieurs femmes sur sa route, laissant derrière lui sang et tripes se vider sur le sol.
27 novembre 1921, le directeur du Grand-Théâtre est assassiné en pleine rue. La coupable ? Sa femme, Gabrielle Perron, artiste lyrique qui se produit régulièrement sur la scène de son mari. Quels sont les motifs de cette femme et mère de famille pour tuer de sang froid son mari ? " J'ai tué mon mari; demain ce sera le tour de ma rivale."
Une iconographie riche documente chaque histoire. Vous pourrez ainsi suivre à la trace ces faits divers grâce à une carte des lieux, ou encore des photos d’époque éloquentes.
Qui de mieux que Le Festin, éditions implantées au cœur de Bordeaux, afin de relater les histoires sombres de la ville ?
À travers un travail de recherche minutieux, Bordeaux Criminel nous emmène pour une balade sanglante au travers des rues de la Belle-Endormie.
Coup de cœur rédigé par Tessa
James Keene est un jeune homme prometteur. Vedette de l’équipe de football de son école, revenus aisés et vie facile. Rien n’aurait pu prédire que le fils d’une famille influente de la banlieue de Chicago troquerait son avenir tout tracé contre une voie beaucoup moins certaine. Le trafic de drogue se révèle être une activité attrayante et lucrative. L’argent coule à flot et James mène une vie confortable, jusqu’au jour où tout s’effondre : il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour trafic de drogue.
« Dans la vie, il arrive que l'on prenne de mauvais tournants. C'est ce que j'ai fait. Mais on m'a accordé une seconde chance. »
Le FBI propose à James une échappatoire : sa peine sera annulée s’il parvient à arracher des aveux à Larry Hall, serial killer soupçonné du meurtre d’une vingtaine de jeunes femmes.
Ce scénario étonnant, qui semble sortir tout droit d’un film, est la véritable histoire de James Keene, racontée par le journaliste Hillel Levin. Nous suivons ainsi le quotidien des détenus de l’unité psychiatrique de la prison de Springfield, où sont enfermés certains des criminels les plus dangereux des Etats-Unis.
James fait la connaissance de Larry, un petit homme timide et peu charismatique. Nous retraçons ainsi son parcours, de son enfance à son arrestation.
Outre le marché étrange entre le FBI et Keene, c’est la peur et la violence qui rythment les pages. Nous sommes tenus en haleine par les angoisses de James : va-t-il réussir à obtenir la confession de Larry et sortir de prison ? Parviendra-t-il à jouer le jeu et entrer dans la tête de cet homme aux actions atroces ?
En partie mémoire et en partie essai, ce livre vous offre un aperçu captivant du genre humain dans toute sa perversité et sa déviance.
Kerry Daynes est une psychologue légiste consultée essentiellement dans la sphère de la psychologie légale. Elle est liée à de grandes enquêtes policières et est conseillère de confiance du gouvernement britannique, notamment dans la gestion sécuritaire des personnes à haut risque. Elle intervient aussi auprès des tribunaux comme témoin expert dans le cadre des commissions de libération conditionnelle et dans la formation de la police.
Rien d'étonnant donc qu'elle écrive sur les crimes, la justice et la santé mentale.
Alors bienvenue dans la découverte du monde du psychologue médico-légal où les personnes que vous allez croiser au gré des pages sont effrayantes, effroyables, imprévisibles. Plongez donc avec nous dans la psyché des ces hommes et ces femmes condamnés et découvrez ce qui se cache derrière ces bourreaux et ces actes brutaux.
L'exploration est captivante; un brin glauque parfois à la limite du voyeurisme. Mais l'on reste attentif à la description de ces troubles de la santé mentale. On découvre ce qui motive les criminels et explore les failles du système de justice pénale ainsi que les difficultés de prises en charge et de soins.
Le travail de Kerry l'a amenée dans les cellules des prisons à sécurité maximale, les salles d'interrogatoire de la police, les salles d'hôpitaux sécurisés et la barre des témoins de la salle d'audience. Son travail a permis de résoudre une affaire froide, de condamner les coupables et d'empêcher une attaque vicieuse.
Alors êtes vous prêt à passer du côté obscur?
Enfin un ouvrage de Hans Kelsen accessible au plus grand nombre. Ce penseur autrichien - peut-être le plus important du droit contemporain -, à qui l’on doit notamment le concept de hiérarchie des normes et qui a formé la matrice de notre approche positiviste de la justice, reste pourtant quelque peu oublié par le monde de l’édition français.
Dans cet essai concis et limpide, Hans Kelsen revient aux fondamentaux : la définition de la justice, du droit et de la morale. Loin d’être triviales, ces questions animent en profondeur les débats juridiques actuels.
Existe-t-il un principe universel sur lequel fonder notre justice ? Toute morale est-elle relative ? L’anthropophagie – pour reprendre une formule de Léo Strauss - n’est-elle finalement « qu’une affaire de goût » ?
La position de Hans Kelsen est très claire. Pour accéder au rang de science, le droit doit considérer les normes comme des faits, et non pas comme des valeurs, qui sont par essence subjectives. Le juriste doit donc veiller à la cohérence des normes qui sont édictées, et arbitrer les intérêts contraires qui se rencontrent dans la société, mais doit s’abstenir de fonder nos lois sur une quelconque « valeur absolue ».
Selon Kelsen, c’est précisément en prenant acte de cette relativité et en permettant à toutes les voix de s’exprimer au sein de la société que l’on peut espérer fonder un Etat de droit, c’est-à-dire une démocratie.
Un texte essentiel pour comprendre le droit moderne et les enjeux du monde contemporain.
Quand on demande à Al Capone de raconter sa vie, il ne faut pas s’attendre à un récit honnête. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle Snorky « l’élégant ». Entre les villas de luxe et les soirées mondaines, le plus grand criminel de l’histoire soigne son image.
Après avoir passé huit ans dans la prison d’Alcatraz, et se sachant condamné à court terme par la maladie, le chef incontesté de la pègre de Chicago accepte de répondre aux questions d’un journaliste pour livrer sa version des faits. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il dresse de lui-même un portrait haut en couleur.
Entre les grands parrains de la mafia italienne, les tueurs à gage sans scrupules et les désaccords réglés à coup de mitrailleuse, vous retrouverez ainsi l’homme le plus craint d’Amérique en train de préparer des spaghettis pour ses enfants chéris dans son palais doré de Miami, entouré de cinquante domestiques et de douze gardes du corps.
Al Capone le reconnaît, il n’est pas un enfant de chœur, et les trois balafres qui lui valurent le surnom de « Scarface » en témoignent, mais il n’est pas non plus le monstre qu’on a voulu présenter au monde. S’il tient sous silence les pages les plus noires de son règne, il s’attarde cependant volontiers sur ses œuvres caritatives, affirme avoir mis de l’ordre dans le banditisme de Chicago et permis à toute l’Amérique de mener la belle vie. Bref, à le lire, on croirait presque qu’il assurait une forme de service public. Il n’est toutefois pas surprenant que celui qui a toujours cherché à dissimuler ses cicatrices ait préféré se peindre de profil.
Une autobiographie captivante pour se plonger dans la grande époque de la Prohibition aux États-Unis, et dans la mentalité de l’un des hommes les plus dangereux de l’histoire.
Meurtres, suicides et autres événements se sont déroulés entre les quatre murs de cet établissement.
Construit par William Bank Hanner en 1924, il est un écrin art déco haut de gamme de 700 chambres avec marbres et vitraux qui accueille touristes et hommes d'affaires, et ce avec faste.
Avec la crise économique de 1929, le quartier de Skid Row se retrouve envahi de sans-abris, transformant l'établissement en un lieu de passage pour prostituées et autres junkies.
Une vague de suicide débute: W.K.Norton s'empoisonne en 1931, Benjamin Dodich se tire une balle dans la tête en 1932, le sergent Louis D. Borden se tranche la gorge en 1934, Grace E.Magro (1937) et Roy Thompson (1938) se défenestrent; ainsi que Julia Moore, Helen Gurnee ou encore Pauline Otton.
En 1944, Dorothy Jean Purcelle accouche dans l'une des chambres de l'établissement, puis jette son nouveau-né par la fenêtre.
Outre ces tragédies, le lieu accueille des clients célèbres. Dans les années 80, le serial Killer Richard Ramirez alias Night Stalker y séjourne pendant plusieurs semaines, au sommet de son art meurtrier. Dans les années 90, c 'est l'autrichien Jack Unterweger qui y réside, officiellement pour y écrire un livre, officieusement pour s'attaquer aux prostitués du coin.
Selon la rumeur, c 'est là qu'aurait été vue pour la dernière fois le Dahlia Noir, alias, Elisabeth Short, retrouvée sauvagement assassinée.
Des rénovations en 2011, un nouveau nom, le Stay on Main Hotel.....rien n'y fait et le lieu continue à être rattrapé par sa malédiction.
En 2013, le corps d’ Elisa Lam est découvert sur le toit de l’établissement, dans l’un des réservoirs d’eau. Les clients s’étaient plaints que le liquide provenant du robinet était plus sombre qu’à l’accoutumée, que son goût était étrange. Quelques jours plus tôt, la police avait diffusé une vidéo de la jeune femme de 21 ans, sortant et entrant pendant plusieurs minutes dans un ascenseur, comme si elle était poursuivie.
Étrange, troublant, glauque.....laissez vous porter par le suspense.
Avocat et chroniqueur au magazine Rock&Folk, Fabrice Epstein signe avec cet ouvrage une histoire judiciaire originale et sulfureuse, racontée par le prisme de la culture rock. Des années 1950 à nos jours, il nous parle des scandales et des diverses affaires qui ont fait couler l'encre et en analyse les décisions de justice. Il revient, entre autres affaires de sexe et de drogues, sur le « blasphème » de John Lennon, l'interdiction de séjour aux États-Unis des Kinks, le procès de Bertrand Cantat, la séparation des Pink Floyd ou encore l'expertise psychiatrique du père de Marvin Gaye.
Bien souvent les artistes et chanteurs de rock se sont opposés à la justice de leur époque pour faire valoir leur propres règles et leurs propres valeurs. C'est une histoire sociétale de la justice qui s'écrit à la lumière des spots du rock'n'roll. Car « La musique éprouve le droit », écrit à juste titre l'auteur, et plus particulièrement le rock, cette musique d'après-guerre, symbole de libération, de transgression voire de révolution. Il était donc évident et indispensable de proposer cette étude qui allie la pop culture à la rigueur du droit, quand les ouvrages se font rare sur le sujet.
L'ouvrage intéressera tout aussi bien les amateurs de droit que les passionnés de musique à la recherche d'anecdotes : faits divers, procès réels ou imaginaires, conflits avec les institutions, ruptures entre groupes et labels, atteinte à la propriété intellectuelle, affaires qui ont fait jurisprudence etc., le cocktail est assemblé !