Solène Feig, autrice bordelaise et entrepreneuse avec 200 000 abonnés sur Instagram, nous invite à embrasser notre nature multi potentielle et à célébrer la richesse de nos multiples passions et talents dans son nouveau livre.
Cet ouvrage inspirant nous aide à aligner nos intérêts avec nos valeurs, à clarifier nos choix et à créer une vie qui nous ressemble vraiment. À travers des conseils pratiques et des réflexions profondes, l’autrice nous montre que la spécialisation n’est pas la seule voie vers le succès.
Ce livre est une véritable source d’inspiration pour tous ceux qui se sentent dispersés mais passionnés. Il nous encourage à accepter et à valoriser notre diversité intérieure, à surmonter nos doutes et à nous épanouir pleinement. C'est une lecture essentielle pour quiconque souhaitant vivre sans compromis.
C 'est un génie visionnaire; il est parti de rien et a révolutionné l'informatique depuis son garage.
Vous avez entendu parler de cette histoire au sujet de Steve Jobs ainsi que de certains gourous de la Silicon Valley.
Pourtant, pour beaucoup cela relève du mythe ou du folklore.
Dans son essai, l'auteur décrypte de façon méthodique la fabrique des célébrités américaines, et particulièrement celle du fondateur d'Apple; il montre que cette storytelling décrit un entrepreneur marketé jusqu'à l'excès pour en faire un produit star.
Au fil des pages, nous changeons notre point d'observation et découvrons des manquements certains à ces belles histoires.
Steve Jobs peut passer ainsi de génie, à accapareur voire même exploiteur sans vergogne.
Si l'on en croit les biographies, les documentaires ou les biopics, ces entrepreneurs doivent leur génie à une enfance géniale et une certaine précocité; informations ou anecdotes le plus souvent invérifiables ou totalement romancées.
Dans le cas de Steve Jobs, il est souvent dépeint comme un marginal ayant grandi dans un milieu pauvre. En réalité, il est issu de la "middle class" californienne, imprégnée de nouvelles technologies (son père était technicien de haut niveau). Redéfinir l'histoire personnelle permet à l'entrepreneur de ne pas se définir comme un patron, mais comme un simple exploiteur de son propre génie, justifiant ainsi son pouvoir. Animés par une "vision" ils sont ainsi des artistes animés par la quête du bien pour l'humanité et non pas par la quête du profit et de l'argent.
Ainsi quand Bernie Sanders dit que Musk et Bezos possèdent plus de richesses que les 40% des américains les plus pauvres, Musk proclame mettre sa richesse au service de l'humanité et vouloir faire de l'Homme une espèce multiplanétaire. Il occulte ainsi les questions relatives au partage de la valeur et à l'exploitation.
Derrière l'image des ces grands groupes, on distingue donc une quête, celle de la rentabilité, de la délocalisation, de l'exploitation des sous-traitants, des conditions de travail.
L'ouvrage montre aussi que les récits romancés de ces grands leaders sont aussi là pour propager une certaine vision du monde; un vision utopique où l'homme serait mettre de son destin.
American dream is not dead