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Sélection de livres

Hommage à Anne Dufourmantelle (1964 - 2017)

Une oeuvre profonde à la confluence de la psychanalyse et de la philosophie.
La réédition de "La femme et le sacrifice : d'Antigone à la femme d'à côté" et la sortie en poche d' "Intelligence du rêve" d'Anne Dufourmantelle représentent l'occasion de découvrir et de redécouvrir son oeuvre à la confluence de la psychanalyse, de la philosophie et de la la littérature.

L'art du bonheur

Ce que la psychologie a à nous apprendre sur l'art d'être heureux.

Quand est-ce qu'on biaise?

Tout savoir sur les biais cognitifs

Histoires de peau(x)

Une sélection de livres autour de ce sens méconnu qu'est le toucher.

Longtemps laissé pour compte au profit du regard, sens de la distance et de la "civilisation des moeurs" pour reprendre une expression de Norbert Elias, le toucher, sens de la proximité, est pourtant primordial dans notre construction et le maintien de nos vies et de nos sociétés. Cette sélection qui puise dans les différents matériaux que sont la bande-dessinée, la littérature, la psychanalyse et plus largement les sciences humaines vous invite à explorer la richesse de ce sens négligé.

Dossiers

Coups de cœur

Et puis, un jour, nous perdons pied

S'envoler, graviter, chuter ou la condition humaine
S'envoler, graviter, chuter...

"Et puis un jour nous perdons pied" explore les motifs de nos vacillements et de nos fêlures - ces moments où la terre devient instable, où le vif de nos êtres tremble et "sort ce qui devait rester secret, dans l'ombre". Ainsi, que l'on évite "le sol pour habiter l'envol" dans une folle "envie de monde" ou que l'on "finiss[e] par s'y enterrer" suivant la tentation du repli, une chose est sûre : "se déprendre laisse toujours des marques, rend vulnérable mais vivant."

Homère, Freud, Benjamin, Perec, Cortazar, Sebald, Borgès, Rimbaud, Visconti, Chaplin...mais aussi Disney et Tex Avery sont quelques-unes des nombreuses figures qui accompagnent Miguel de Azambuja dans cette flânerie psychanalytique suivant le mode de l'association poétique des idées et des signes.

Tel un Hermès aux pieds légers déambulant entre la terre ferme et le ciel, la pensée et le rêve, le psychanalyste péruvien revendique et exerce "le droit et le plaisir du sol" en même temps qu'il "évite le piège de l'enracinement". Posant la question de savoir comment "faire migrer les rêves vers la vie et ne pas devenir leur prisonnier", il trace avec finesse les contours de notre condition humaine.

Le corps bavard

"Parler le corps avant de parler les mots."
Une mère accouche, un enfant naît : au-delà de la naissance d'un corps physique a lieu ce que Sophie Marinopoulos appelle une "naissance psychique". Naissance des parents et naissance d'un enfant dans l'échange des regards, la présence de bras contenants et la rencontre de leurs désirs. Ce "partage émotionnel et affectif est une première étape pour le futur parlant. La première musique du langage à advenir". Des échanges interpsychiques fondamentaux qui passent avant tout par le corps et qui préludent des échanges qui jalonnent et constituent nos existences humaines avec ses manques et ses ratés. "Le corps ressent, le psychisme crée des images, des représentations qui lui permettront ensuite de trouver le sens de ce vécu".

Ainsi, derrière le corps physique et ses manifestations se cache un autre corps, imaginaire celui-ci, à déchiffrer : le corps psychique constitué de la mentalisation de nos éprouvés, de ces images qui émanent de nos ressentis corporels et de nos affects. Un "savoir [du corps] qui se ressent avant de se décrire". La tâche est donnée au psychanalyste, cet interprète de l'âme, de se faire également interprète des silences parlant, d'être à l'écoute des corps signifiants. Ceux des bébés et des enfants au stade pré-verbal, atteints de psychose ou autistes mais également ceux des adultes et des adolescents. Car les corps parlent, communiquent leurs désirs, leurs impasses, leurs régressions et leurs souffrances. Il s'agit alors de ne pas réduire la cure analytique à la parole seule et de parfois "parler le corps avant de parler les mots". L'écoute de l'analyste "va agir, aux confluents du corps bavard, sensoriel, symbolique, métaphorique, et du corps parlé, raisonnable, pris dans la réalité".

Forte de sa clinique auprès de petits et grands patients, Sophie Marinopoulos propose avec "Le corps bavard" une série de variations passionnantes sur les questions du rapport qu'entretiennent nos corps avec nos esprits. C'est en exploratrice sensible, qu'elle analyse la formation et les manifestations des interactions intimes et sociales du couple corps-esprit et qu'elle pose, en même temps qu'elle tente d'y répondre, la question centrale de savoir "comment s'assurer que le corps et l'esprit continuent ensemble le chemin de la vie".

Mères, pères et autres

En véritable "vagabonde intellectuelle", l'érudite touche-à-tout Siri Hustvedt démontre avec force et générosité que "le livre est une géographie permettant encore une liberté totale" au-delà des frontières déjà tracées.
Qu'est ce qu'une mère, un père, un parent?

Nous sommes beaucoup à penser savoir ce que signifie être ou avoir un père ou une mère que nous le soyons nous-mêmes ou bien que nous nous y refusions, que nous en ayons un, une ou plusieurs, que nous les ayons eus puis perdus, jamais eus et d'une certaine façon toujours attendus, que nous ayons préféré ne pas en avoir ou les avoir autrement. Et pourtant, être ou avoir "mères, pères ou autres" repose sur des certitudes bien plus fragiles que l'on croit.
Armée du tranchant de son intellect et de l'étendue de son savoir, Siri Hustvedt interroge avec une grande finesse la raison d'être des lignes de partage qui (dé)limitent nos représentations des figures parentales et leurs extrapolations symboliques, comme la notion de patrie. Alors qu'elle vit à l'heure où elle écrit sous le gouvernement Trump, la question de savoir ce que signifie l'appartenance à une "motherland*" se fait brûlante et renvoie in fine à la question des frontières de tous ordres. Question qui devient, au fil de l'écriture, l'enjeu central autour duquel s'articule ce recueil subtil et engagé.

Qu'est ce qu'une frontière, que celle-ci soit conceptuelle, morale ou politique? Une limite? Une séparation qui nous permet en taillant dans le vif du réel de faire sens du monde, de définir une communauté d'idées ou de personnes? De distinguer le bien du mal? Un interdit au-delà duquel gisent impensables et impensés culturels? Une impasse pour des migrants jugés indésirables? Ou encore une manière d'asseoir un système - le patriarcat - et d'assujettir les femmes? Ou bien un lieu de passage, de contacts et d'échanges avec l'altérité et donc un lieu de possibles transformations? La frontière non plus comme fin de toute chose mais comme point de départ vers un ailleurs, vers une alternative autrement dit la frontière comprise comme la possibilité d'un autre récit... Sans doute tout cela à la fois et peut-être plus encore.

 Ouvrant cette série d'essais par le passionnant récit autobiographique de sa lignée d'immigrés norvégiens, sinuant entre critiques littéraires, artistiques et considérations philosophiques, et concluant sur un fait divers bouleversant, Siri Hustvedt fait communiquer entre eux des champs aussi divers que fertiles. Neurosciences, littérature, théories de l'art, psychologie et psychanalyse, philosophie ... c'est en véritable "vagabonde intellectuelle" et érudite touche-à-tout qu'elle démontre avec force et générosité que "le livre est une géographie permettant encore une liberté totale" au-delà des frontières déjà tracées. 

 "Mères, pères et autres" est ainsi un de ces livres qui prennent le temps de déployer leur puissance et la beauté de leur regard et nous accompagnent longtemps dans une expérience comme renouvelée du monde. 

(*nom anglais pour la patrie)

L'ère du toxique : essai sur le nouveau malaise dans la civilisation

La clinique et l'antidote du nouveau malaise dans la civilisation.
Toxique notre environnement.
Toxique le monde politique.
Toxique le monde du travail.
Toxiques nos histoires d'amour.
Toxique la famille.
Toxique le pouvoir des pères.
Toxique l'humanité elle-même ?
 
"Toxique" est dans l'air du temps : dans nos esprits, dans nos corps et sur toutes les bouches. Quels contours et quel sens donner à cette angoisse face à ce que l'on ressent comme irrespirable?
 
 
Freud avait déjà perçu en 1929 "une dimension asphyxiante de la civilisation [...] en parlant de malaise dans la civilisation." Expression qu'il utilisait pour "interroger déjà le sens du progrès, les bienfaits de la technique, les exigences de répression des pulsions, et l'inextinguible pulsion de mort qui ne cesse de faire retour sous forme d'agressivité, de guerre, de destruction." Qu'en est-il de nos jours?  Et comment rendre compte de notre sensibilité à ce que nous désignons comme toxique ?
 
Il faut tout d'abord revenir à la source des mythes de l'Antiquité. "Toxicon" chez les grecs, il est à la fois ce poison dont les barbares enduisaient les pointes de leurs flèches pour tuer leurs ennemis et la "substance venue de l'Autre" qui imprègne la tunique de Nessus revêtue par le demi-dieu Héraclès et qui le consume. Il est bien plus tard, au XIXeme siècle, ces toxiques que l'on s'administre pour échapper à la souffrance : ces stupéfiants dont Freud fera mention dans ses écrits. Au XXeme siècle son usage s'étend, avec la prise de conscience écologique, à notre rapport au vivant et à la façon dont nous nous l'approprions jusqu'à sa destruction. De nos jours, le toxique a envahi la sphère intime et de simple poison, il est devenu l'expression d'un certain type de rapport à l'autre sur le mode du forçage du consentement et du désir (le nôtre et celui de l'autre), "Le toxique serait ainsi l'expérience de la transgression à une époque où ce qui est à transgresser, c'est une frontière dans le corps". Il est plus généralement un exercice abusif du pouvoir sur l'autre depuis la parole. 
 
Partant de cela, "vers où dérivons-nous?" se demande Clotilde Leguil dans une civilisation qui a fait de la volonté de jouissance sa valeur cardinale? Tout l'enjeu est de "trouver un antidote. Un contrepoison" à cette exigence pulsionnelle mortifère. "A cette substance empoisonnée, qui fait souffrir, mais aussi substance qui procure une étrange jouissance." Pour cela, la psychanalyste dresse le tableau clinique des symptômes du toxique, analyse et interpréte ses signes partout où ils se manifestent : des mythes de l'Antiquité à nos (pré)occupations contemporaines en passant par la littérature du XIXème siècle. 
En dernière analyse, le remède se trouve sans doute dans le désir que le toxique de la jouissance met à mal. Mais pas n'importe-quel désir : le "désir de savoir ce qui [nous] a empoisonné". Et c'est au final aux pouvoirs de désintoxication de la cure analytique que Clotilde Leguil en appelle, au pouvoir de régénération de la parole quand elle s'exerce depuis un lieu de désir, dans la capacité propre aux mots de "défaire ce qui s'est fait avec des mots."
 
"L'ère du toxique" constitue déjà en lui-même une preuve remarquable, par la finesse et la justesse de ses analyses, que "c'est par le Verbe que la poussée du vivant va faire reculer les effets de la pulsion de mort". 
 
 
 

Tu devrais peut-être en parler à quelqu’un

Que se passe-t-il quand une psy a besoin d'aller chez le psy?

Gottlieb répond à cette question que beaucoup se posent dans cet ouvrage intimiste où la vie privée de la psychothérapeute se superpose à celles de ses patients. 

Observatrice des méthodes de son thérapeute, l'auteur nous expose son suivi d’un œil expert, analysant sa propre analyse dans un ballet humoristique, authentique et savoureux.


Tu devrais peut-être en parler à quelqu’un est un livre qui s'immisce non seulement dans la vie de son auteur mais aussi dans celle de ses patients, un pari audacieux qui marche car pensé avec bienveillance, ayant pour but de partager une expérience commune et montrer au lecteur qu’il n’est pas seul dans ce qu’il traverse. 


Entre une vie professionnelle parfois éprouvante et une vie de famille qui l’est encore plus, cette introspection dédramatise la psychothérapie et rend l’expérience accessible. 


Best-Seller du New York Times et très apprécié par les jeunes adultes, chacun peut trouver un écho de son quotidien dans les pages de ce livre.


De quoi déconstruire le mythe du divan et porter un regard nouveau sur ceux qui nous entourent, mais surtout sur nous-mêmes.

Etre soi

"Renaître au soi" par une transformation intérieure pour mieux s'appliquer à changer le monde.
Étourdis par les bruits du monde, aliénés par les normes sociales, épuisés par la compétition économique et un monde du travail toujours plus violent, en aurions-nous perdu notre âme à force de les intérioriser ? Rendus aveugles par le miroir aux alouettes de la société capitaliste et de consommation, sidérés par l'injonction puissante et paradoxale à se conformer tout en se distinguant, nous aurions perdu le sentiment de notre appartenance au monde et celui, tout aussi essentiel, d'avoir une juste place dans nos propres existences. Des pertes lourdes de conséquences conduisant à l'insatisfaction chronique pour certains, à la pathologie pour d'autres. Si l'on répond assez facilement à la question de savoir quelle relation l'on entretient avec soi-même, qu'elle soit bonne ou mauvaise, répondre à la question "qui suis-je?" suscite chez beaucoup l'incompréhension, parfois jusqu'au vertige. Inès Weber, psychologue de son état, connait bien ce qu'elle nomme les "maladies de l'ego" : narcissisme exacerbé ou dévaluation de soi à l'excès sont deux expressions courantes d'un même phénomène à savoir une confusion entre notre moi (de surface, contingent, soumis aux influences extérieures) et notre soi (notre substrat profond, universel, expression la plus pure de notre intériorité). Toute l'entreprise d' "Être soi" consiste à partir à la découverte de ce qui fait notre sentiment d'exister et à apprendre à le cultiver par la pratique spirituelle : en d'autres termes à cultiver notre âme et notre présence à soi. Convoquant des figures de la psychologie telles que Jung, Maslow ou Dürckheim mais aussi les philosophies de l'Antiquité et celle d'Abdennour Bidar, la sagesse hindoue ou encore les contes de notre folklore, Inès Weber nous enjoint à mener une transformation intérieure "pour renaître au soi", s'ancrer à nouveau dans nos existences et portant le regard au-delà de nos "petits moi" se mettre "au service du monde" et à son tour le transformer.

Des mains heureuses : une archéologie du toucher

Un livre singulier qui bouleverse la place et le sens que nous donnons au toucher dans nos existences.
Tout part d'un contexte, une grossesse et une naissance pendant l'épidémie de Covid, et d'un constat : "rien n'est plus banal, plus partagé et moins exploré que le toucher" dont l'absence devenue temporairement la règle a rendu sensible le caractère fondamental, essentiel dans nos vies.

Tisser, retisser du lien, réparer le monde...le travail des mains est devenu ces dernières années une figure presque incontournable d'une façon de dire et penser le monde. Et pourtant de la même manière qu'elles sont absentes de ces métaphores, leur travail bien réel reste invisible à nos yeux. Si des éloges de la main, de son intelligence créatrice, ont vu le jour dans le champ des sciences humaines notamment, il est des sphères du toucher qui échappent à cette réhabilitation. Alors que ses fonctions domestiques et de soin sont constitutives de la société, nécessaires à sa continuité, elles ne semblent pas touchées par ce regain d'estime. Parce-que produisant un travail invisible? Possible. Parce que traditionnellement et toujours majoritairement dévolues aux femmes et aux mères? La question mérite d’être posée.

Prise depuis sa grossesse dans une chambre d'échos de discours normatifs sur la maternité, Claire Richard est frappée par la capacité du "toucher, comme de la maternité [de] sape[r] nos idéaux de maîtrise, montre[r] la limite de nos projets discursifs de transformation. [A nous rappeler] que nous ne sommes pas cernés et inviolables, mais que nos frontières sont poreuses, que nous devons nos contours aux mains des autres, à qui aussi nous donnons une forme". De cette réalité naît le projet de "quelque chose qui nous mettrait au défi de la pensée binaire, quelque chose qui s'échappe et soit toujours changeant" et par là rendrait compte de cette "porosité" du toucher dans ses dimensions et variations intimes et sociales face aux normes rigides et souvent contradictoires de la maternité.

S'appuyant sur son expérience et celles d’un chœur de femmes, empruntant des points de vue aux domaines de l'art, de l'histoire ou de la sociologie, mêlant l'art du fragment et de l’anecdote à celui de l'essai, ces "Mains heureuses" ne cachent pas ce qu'elles doivent à des autrices comme Maggie Nelson tout en étant profondément singulières. Claire Richard réussit le pari d'une œuvre ouverte, protéiforme qui interroge par un jeu de renvois, de liaisons et de déliaisons, la place et le sens que nous donnons au toucher dans nos existences, formant et réformant l’idée que nous nous en faisons à l'image des mains (les nôtres, celles des autres) qui agencent et réagencent sans cesse nos existences.

Elle signe un ouvrage lumineux et souvent bouleversant qui redonne à la banalité quotidienne toute sa richesse, dévoile sa profondeur et sa complexité déjà-là mais injustement négligée.

Aider : les clés pour apprendre à observer, écouter, accompagner

Quand on veut aider mais qu'on ne sait pas comment s'y prendre.
La santé mentale fait peur et souffre de lourds préjugés alors qu'elle nous concerne tous et toutes. Si vous êtes dans la situation d'aider un ou une de vos proches en souffrance psychique ou ayant un trouble, ce livre est fait pour vous. "Oser parler de santé mentale", "observer les signes d'une souffrance psychique", "développer son écoute", "accompagner vers un professionnel de la santé mentale", "prendre soin de soi autant que des autres" : ce guide très bien conçu, clair et déstigmatisant, est une mine très précieuse pour développer et apporter une présence, une écoute et un accompagnement justes.

Guérir à deux voix

Le roman d'une cure
Qu'est-ce-qu'une relation thérapeutique et comment affecte-t-elle ceux qui sont pris dans cette relation?
Ginny, "jeune femme qui ne montre que sa surface", "ombre muette" lors des séances de thérapie de groupe auxquelles elle participe, accepte l'échange que lui propose le célèbre psychiatre Irvin D. Yalom pour la sortir de sa neurasthénie et déjouer son syndrome de la page blanche. Elle suivra une thérapie à ses côtés à condition de rédiger, en guise de paiement, des compte-rendus entre chaque séance. C'est seulement au bout de six mois que thérapeute et patiente liront ce que chacun aura élaboré de son côté à partir du matériau de la cure. Un échange épistolaire qui agit comme une caisse de résonance recevant et amplifiant les réflexions, associations, projections et fantasmes qui constituent et alimentent la relation thérapeutique et se donne comme un témoignage à la fois exceptionnel et passionnant de ce qui se joue habituellement en huis clos. S'y dévoilent une patiente d'une densité et profondeur touchante et un thérapeute qui, loin d'être une figure de toute-puissance, nous donne à voir toute son humanité.

Psychanalyse - Psychologie

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