Passionné de sport, il suit de très près les performances des sportifs français de l'époque : Bernard Hinault, Yannick Noah, Michel Platini et l'athlète Pierre Quinon dont un poster orne un mur de sa chambre à coucher. Enfant sage et studieux, Renaud Dély aime lire les compte-rendus des épreuves sportives dans le journal L'Equipe et aller avec son père voir des matchs de football au Parc des Princes, situé à deux pas de chez lui.
Pierre Quinon, quant à lui, ne parvient pas à retrouver la condition qui était la sienne à Los Angeles. Les blessures et les contre-performances s'enchaînent. De plus, il devient très vite évident que le champion perd progressivement la motivation pour s'entraîner, ainsi que l'esprit de compétition nécessaire pour gagner des titres. Plus ennuyeux encore, Pierre Quinon n'arrive pas à accepter sa victoire olympique. Il ne s'en trouve pas digne et estime que ce n'est pas lui qui aurait dû décrocher l'or à Los Angeles.
Renaud Dély, confronté dès l'enfance à l'état dépressif d'une mère de plus en plus absente, narre avec beaucoup de justesse et de pudeur le cheminement qui a mené Pierre Quinon de la plus haute marche olympique à son ultime chute vingt-sept ans plus tard, quasiment jour pour jour.

Mais l'histoire de l'Automobile Club du Sud Ouest ne se résume pas seulement à cela, bien entendu. Quand Frédérick Llorens, par ailleurs président de la section historique de l'ACSO, se lance dans l'écriture d'un tel livre, il sait qu'il s'attaque à un travail colossal. Les nombreux mois passés au cercle à éplucher la volumineuse documentation accumulée durant des décennies vont donner naissance à un ouvrage d'une richesse documentaire exceptionnelle. Et si le travail fut colossal c'est notamment parce que les activités de l'Automobile Club du Sud Ouest ont toujours été nombreuses et variées. 

Depuis sa création en 1897 par les premiers automobilistes, l'ACSO n'a eu de cesse de défendre l'automobile, de promouvoir ses différentes disciplines et d'accompagner les automobilistes dans des domaines aussi variés que la sécurité, la préparation du permis de conduire, la récupération des points de celui-ci, etc...

La partie concernant la tenue des Grands-Prix occupe évidemment une place de choix dans le livre. Quatre éditions ont été organisées par l'ACSO entre 1951 et 1955 en plein centre-ville de Bordeaux (autour de la place des Quinconces) avec les participations, entre autres, de Giuseppe Farina, Maurice Trintignant, Louis Rosier ou encore Juan Manuel Fangio !

Et puis, l'histoire de l'Automobile Club se raconte également au travers de ses présidents. Un portrait de chacun d'entre eux est dressé par l'auteur, de Maurice Creuzan, premier président de mai 1897 à janvier 1904, à l'actuel, Claude Expert qui occupe cette fonction depuis mai 2014.

L'auteur nous conduit à l'intérieur du cercle, (ce qui est un privilège peu courant), pour nous conter les grands évènements qui ont jalonné l'histoire de cet Automobile Club très actif : des concours d'élégance automobile à l'évolution du logo de l'ACSO en passant par la description des différentes sections qui composent ou ont composé l'Automobile Club, rien n'est laissé de côté.

Résumer un tel ouvrage serait un travail presque aussi pharaonique que l'écriture du livre lui-même. Je pense qu'on peut l'affirmer sans beaucoup se tromper : rien n'a été oublié ou volontairement laissé sur le bord de la route par Frédérick Llorens dans l'élaboration de son ouvrage sur 125 ans d'histoire de l'Automobile Club du Sud Ouest.

“Le plafond de verre est un terme apparu dans les années 1970 aux Etats-Unis. Il désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes, notamment les femmes”.

Alpiniste, secouriste CRS montagne et guide de haute montagne, Marion Poitevin nous livre son parcours professionnel singulier, au sein d’un univers largement masculin. Guidée par sa passion de la montagne et de la nature, Marion Poitevin s’affirme rapidement au sein d’un milieu rude qui ne laisse que très peu de place aux femmes. Elle nous raconte le récit de son parcours professionnel atypique, dans lequel elle incarne à chaque étape “la première femme à l’avoir fait”, tout comme la grimpeuse américaine Lynn Hill qui, en 1993 est la première femme à gravir The Nose à El Capitan, aux Etats-Unis.

Durant sa carrière elle s'attarde à déconstruire les stéréotypes et les a priori sur les femmes alpinistes, en prouvant, sur le terrain, avec ses consœurs et dans ce livre, la place légitime des femmes en montagne. Déterminée, mais loin des compétitions sportives, Marion Poitevin, crée l'association Lead The Climb pour permettre à des groupes de femmes de s’autonomiser en montagne et prendre le rôle de "premier de cordée" qui reste culturellement approprié par les hommes.

Issue d’une famille de sportifs habitués aux sports en pleine nature et à force d’un travail acharné, entre doutes, pertes et pressions, l’alpiniste française gravit les sommets et nous livre dans cette autobiographie ses pensées et réflexions quant au sexisme ancré dans l'univers de la montagne.

Cet ouvrage laisse voir comment l’alpiniste a dû surpasser et se battre contre les barrières mentales pour atteindre ses objectifs. Au-delà du sport, du sexisme et de la performance, Marion Poitevin aborde dans ce livre, son rapport à la mort et aux accidents omniprésents dans ce milieu.

Briser le plafond de glace est un récit riche en anecdotes personnelles d’une femme dans un univers d’hommes, qui doit affronter les remarques sexistes de ces homologues masculins. Elle brise le plafond de glace, qui peut-être ouvrira la voie aux femmes, dans les sports de montagne.