L’embaumeuse, quatre saisons à travers nos morts et leurs vivants.
Si la mort est un sujet qui nous rebute ou nous effraie, représente un mauvais souvenir pour certains, un désir pour d’autres, il est rare d’aussi bien aborder et décomplexer cette problématique à travers les mots tout en nous offrant en prime une envie irrécusable de vivre le plus pleinement possible.
C’est avec tendresse que Juliette Cuisinier-Raynal, ex-thanotopractrice, nous raconte dans son tout premier livre son quotidien et les souvenirs qu’elle conserve précisément des corps qu’elle a pu sublimer une dernière fois avant leur grand voyage. A travers un florilège d’anecdotes touchantes, L’Embaumeuse nous confie ses réflexions, ses doutes et ses peurs autour de l’ambivalence qui constitue ce métier méconnu en plein cœur de la mort, mais pourtant d’une vivacité hors norme.
Un quotidien peu commun, relaté avec humour, respect et bienveillance sous forme de jolies nouvelles dans lesquelles on suit avec curiosité, et difficulté parfois, la fin de Jeanine, Pierre ou David, chaque corps avec une fin qui leur est propre et unique grâce à la magie d’une embaumeuse leur offrant un départ tout en dignité, quiétude et amour de leurs proches.
Une lecture qui met du baume au cœur.
« En prenant soin des morts, je mets du baume sur le cœur des vivants pour qu’ils puissent enfin dire merci, au revoir, pardon, je t’aime. »