Publié le 05/07/2017
Créé par des surfeurs dans les années 50 en Californie le skateboard se développe très rapidement les décennies suivantes pour devenir un sport à part entier et plus encore, un art et une culture.
Sport, le skate l’est indubitablement. Il s’agit d’une activité physique avec ces compétitions, ces champions… Mais cette pratique ne saurait s’y réduire. Nous devrions d’ailleurs employer le plurielle tant les types de planches varient et également les façons de vivre le skate. L’éventail des pratiques est large entre l’ado qui ose « rider » dans les « bowls » et le trentenaire qui s’essaie une sortie en «longboard »… Ses recherches de figures stylisées, sa pratique urbaine, son histoire, ses modes de diffusion (fanzines, revues) les pratiques musicale, graphique et vestimentaire qui s’y investissent en font une pratique culturelle singulière avec ces normes esthétiques et ces valeurs.
Pratique urbaine par excellence le skate modèle la ville. Les mairies des grandes métropoles ainsi que les plus petites communes se dotent d’infrastructures et de skateparks. Le skate rythme également la ville : la rue et le mobilier sont autant de spots à conquérir pour les hordes de skaters au risque d’irriter parfois le voisinage. Comme toute pratique artistique urbaine, le skate est un terrain privilégié pour les vidéastes et les photographes. Son développement dans le cadre urbain leur offre des prises de vue riches et originales dont la bibliographie ci dessous témoigne :
A noter, l’exposition à Arc-en-Rêve, « Landskating anywhere » du 27 juin au 15 octobre sur cette pratique urbaine : le Skate.