Ainsi, le maître donne naissance à quelques unes des œuvres les plus denses et emblématiques de l'histoire de la musique : 5e et 9e symphonies, quatuors op 95 et 131, sonate Hammerklavier, pour ne citer qu'elles.
Entraîné par l'élan révolutionnaire, isolé à partir de 1795 par une totale surdité, il abandonne radicalement toute considération formelle pour ne s'attacher qu’à l'invention et à la découverte de nouveaux territoires sonores comme par exemple dans l'arietta de la sonate op 111 ou encore le final de la 9e symphonie.
La musique de Beethoven est inépuisable, l'écoute qu'on en fait est une expérience en tout point.
"Plus que tout autre compositeur, il nous connecte à notre humanité, à notre fragilité et à notre noblesse" (Krystof Chorzelski, altiste du Quatuor Belcea)
Quelques pistes d'écoute :
Les symphonies dirigées par Herbert vonKarajan en 1963, Wilhelm Furtwängler ou Arturo Toscanini, pour la tradition romantique.
Plus proches de nous, suivant un "retour aux sources" Jos Van Immerseel, Nikolaus Harnoncourt ou Roger Norrington.
Les quatuors à cordes exécutés par les Quatuors Busch, Vegh, Artemis ou Prazak.
Les sonates pour piano interprétées par Wilhelm Kempff, Yves Nat, Alfred Brendel, Stephen Kovacevich, François-Frédéric Guy, ou encore Paul Badura Skoda, sur instruments d'époque.