Deux décennies après le règne de Marlène Dietrich, les grands cinéastes que furent Fritz Lang, Howard Hawks, Billy Wilder ou Joseph Mankiewicz lui firent incarner Vénus mais aussi Aphrodite. Que le vent souffle sa robe dans "Sept ans de réflexion" ou qu’elle soit juste habillée de lumière dans "Certains l’aiment chaud", elle provoque le désir, involontairement ou non, à l’écran comme dans la vie. Son comportement scandalise beaucoup de femmes à l'époque .Elle va pourtant ouvrir la voie à un certain féminisme à l'écran en refusant la superficialité liée à son image glamour. On connait son combat personnel dans son dernier film "The Misfits" de John huston (1961) qui lui coutera son mariage avec Arthur Miller.
Celle qui fut tant copiée reste pourtant inimitable. Disparue trop tôt, celle qui portait selon Pier Paolo Pasolini "la beauté du monde antique et du monde futur" est devenue éternelle, défiant l’oubli et traversant les époques.